Malmstrom 1967 : Des missiles désactivés

L’incident ufologique qui toucha la base aérienne de Malmstrom en 1967 : une histoire de missiles désactivés

Ceci est le récit des événements extraordinaires qui ont eu lieu en 1967 au poste du Air Strategic Missile Command’ des officiers de combat, affectés à l’exploitation du missile balistique intercontinental Minuteman, un élément essentiel de l’arsenal stratégique de dissuasion nucléaire américaine lors de la Guerre froide.

ECHO-Flight

Dans le centre de Montana, le jeudi 16 Mars 1967, au petit matin, l’équipe « E-Flight Missile » de Combat était sous terre, en fonction dans l’Echo-Flight Launch Control Center (LCC), un endroit souterrain sécurisé à toutes épreuves.

Pendant les premières heures du matin, plus d’un rapport est venu de patrouilles de sécurité et d’équipes d’entretien ayant vu des OVNI.

Un OVNI a été signalé directement au-dessus de l’une des installations de lancement E-Flight (LF) ou silos de lancement de missiles.

Il s’est avéré qu’au moins un policier de sécurité eut été tellement effrayé par cette rencontre qu’il n’ a plus jamais repris ses fonctions dans la sécurité militaire.

Peu de temps après, le commandant adjoint des techniciens (DMCCC), un lieutenant de briefing, commandant de l’équipage (CDM) et un capitaine, étaient sur le statut de vol lorsque la sirène retentit.

Au cours de la prochain demi-minute, leurs dix missiles étaient dans une condition « No-Go » (ou lancement bloqué).

Un par un, par dessus le système de contrôle, chaque missile était devenu inutilisable.

A partir de là, comme un ex-officier de la base le décrit : « l’enfer s’est déchaîné! ».

Parmi les nombreux appels vers et à partir de celui-ci, le LCC E-Flight était affecté au vol du MCCC Novembre, ce qui le relie à l’histoire aussi dramatiquement de ce qui s’est passé dans un autre LCC le matin même.

Dans ce cas précis, nous avons un arrêt  « du contrôle » des missiles nucléaires stratégiques qui coïncide avec des observations d’OVNIS au-dessus d’un silo de lancement de missile !

Le contrôle de  ces missiles n’était plus dans les mains des  forces américaines de dissuasion nucléaire.

Le survol de la base

La section suivante est racontée par Robert Salas qui était le DMCCC, responsable de vol ce matin-là.

« Je me souviens que, pendant mon service en tant que commandant adjoint d’équipage de missiles de combat en sous-sol dans la LCC, pendant les heures de la matinée du 16 Mars 1967, j’ai reçu un appel du sous-officier (NCO) en charge de la fonction du contrôle de lancement ( Launch Control site) du Centre de la sécurité.

Il a dit que lui et d’autres gardes avaient observé des objets volants non identifiés dans le voisinage qui avaient survolé la LCC à quelques reprises.

Il ne pouvait les distinguer que comme des « lumières » à cette époque.

Je n’ai pas pris ce rapport au sérieux et lui a ordonné de garder le tout sous observation et de rendre compte si quelque chose plus significatif se produisait.

Je croyais que ce premier appel était une bonne blague.

Quelques minutes plus tard, le sous-officier de sécurité m’a appelé de nouveau. Il était très agité et angoissé de dire qu’un OVNI planait juste à l’extérieur de la porte d’entrée; chose que j’ai réalisé pour qu’il ait sécurisé la zone en la clôturant.

Comme nous parlions, il a dû y aller parce que l’un des gardes qui avait approché l’OVNI, avait été blessé.

J’ai tout de suite réveillé mon commandant de sa période de repos et lui ai rapporté les conversations téléphoniques.

Immédiatement, nos missiles ont commencé à passer de l’état d’arrêt « alerte » à l’état « No-Go » en succession rapide.

Aucun des quatre ou cinq missiles ne revenaient en défaut sur la ligne de contrôle.

Certains « signaux » avaient été envoyé aux missiles qui « leurs » ont fait passer l’état d’alerte.

Après avoir signalé cet incident au poste de commandement, j’ai téléphoné à mon agent de sécurité. Il a dit que l’homme qui avait approché l’OVNI n’avait pas été blessé sérieusement, mais a été évacué par hélicoptère vers la base.

Une fois en face de mon supérieur, j’ai parlé directement avec l’agent de sécurité sur les ovnis.

Robert Salas

 

Il a ajouté que l’OVNI avait une lueur rouge et semblait être en forme de soucoupe. Il a répété qu’il était juste à l’extérieur de la porte d’entrée, planant silencieusement.

Nous avons envoyé une patrouille de sécurité pour vérifier nos PR après l’arrêt, et ils rapportaient apercevoir un autre OVNI pendant cette patrouille.

Ils ont aussi perdu le contact radio avec notre site immédiatement après avoir rapportaient l’OVNI.

Nous avons été soulagés par notre équipe de remplacement prévue plus tard ce matin. Les missiles n’avaient pas encore été mis en ligne par les équipes de maintenance sur site.

Encore une fois, les OVNIS ont été aperçus par le personnel de sécurité à peu près au temps d’arrêt stratégique des missiles Minuteman. »


Des techniciens du 341st Missile Wing travaillent sur les têtes nucléaires d’un missile LGM-30G Minuteman III

L’enquête

Une enquête approfondie de l’incident E-Flight a été entreprise.

Une vérification complète sur le site et en laboratoire à l’usine Boeing de Seattle a été menée.

Les deux documents stratégiques déclassifiés « Wing missiles » et des entretiens avec les ingénieurs de Boeing qui ont effectué des tests après l’enquête sur les incidents E-Vol confirmèrent  qu’aucune « cause réelle » des arrêts de missiles n’a jamais été trouvée.

Tout ce qu’on pouvait faire était de reproduire les effets en introduisant directement une impulsion de 10 volts sur une ligne de données.

Une des conclusions est que la seule façon dont cela aurait pu se faire à partir de l’extérieur du système blindé aurait été par une impulsion électromagnétique d’une source inconnue.

Sécurité nationale

Lors des événements de ce matin-là, en 1967, les OVNIS ont été aperçus par le personnel de sécurité à la LCC Novembre l et à un LF, et par le personnel de sûreté à ECHO-Flight PR.

Ces observations ont été rapportées séparément par les équipages des capsules à la fois au CAC et sur les missiles Minuteman (qui dans un même temps ont un intérêt stratégique commun aux deux sites).

USAF a confirmé que tous les vols  « Echo missiles » furent bloqué en quelques secondes les uns des autres et qu’aucune cause de ce phénomène pourrait être trouvée.

Pendant de nombreuses années, la Force aérienne a maintenu qu’aucun incident rapporté lié aux OVNI n’a jamais affecté la sécurité nationale.

Il est un fait établi qu’un grand nombre des membres de la Force aérienne avaient rapporté des observations d’OVNI à l’époque et beaucoup dirent que les missiles stratégiques étaient devenus « non-opérationnels » (unlaunchable).

Les incidents décrits ci-dessus, montrent clairement des implications extrêmes de sécurité nationale.

Dans un message précédemment classé, venant du commandement de la SAC (Strategic Air Command) a décrit l’incident E-Flight de la manière suivante: la perte de l’alerte stratégique de l’ensemble des dix missiles dans les dix secondes, sans raison apparente et une «… cause de préoccupation majeure … (au siège central du SAC). » (C’est nous qui soulignons).

Il y a un grand écart et des contradictions flagrantes entre la position publique de l’US Air Force relatif aux ovnis et la sécurité nationale…sur les faits établis de cet événement.

Tout simplement, pendant 10 secondes en 1967, un nombre élevé de missiles inter balistiques est passé sous le contrôle d’une puissance… inconnue !

Cette puissance voulait-elle nous laisser un avertissement ?

Tout ce qui a été écrit plus haut provient du rapport d’enquête de l’événement.

D’où viennent ces engins volants ?

Il est clair que ces engins proviennent d’une puissance technologique largement en avance sur notre « civilisation… connue ».

Si jamais ces engins seraient fabriqués par une puissance terrestre, nous avons là une preuve très sérieuse que nous vivons dans un certain paradigme, pour ne pas dire une « Matrice » qui nous maintient dans l’ignorance et l’esclavage.

Malmstrom Air Force Base est une base de l’United States Air Force située dans le Montana.

Elle abrite le 341st Missile Wing du Global Strike Command. En 2014, 190 officiers chargés des 150 Minuteman III sont stationnés sur cette base.

Le 27 septembre 2010, le National Press Club a organisé une conférence de presse pendant laquelle des officiers retraités de l’USAF ont déclaré que, pendant les années 60, des OVNI avaient survolé des silos de lancement et désactivé des Minuteman. 

Cette conférence fut retransmise par CNN. (Wikipédia)

Participants :

1. Robert Salas, ancien officier USAF de lancement de missiles nucléaires.

2. Dwynne Arneson, USAF Lt. Col. Ret., officier responsable de centre de communication.

3. Robert Jamison, ancien 1er Lt. USAF, Commandant d’équipe de ciblage de missiles nucléaires.

4. Charles Halt, USAF Col. Ret., ancien commandant de base adjoint.

5. Jerome Nelson, ancien Cdt. Adjoint USAF, 579e Escadre de Missiles Stratégiques

6. Patrick McDonough, ancien ingénieur USAF, expert géodésique sur sites de missiles nucléaires.

7. Bruce Fenstermacher, ancien Capt. USAF, Commandant d’équipe de Combat Missile

États-Unis – Des anciens militaires de l’US Air Force et de la Royal Air Force affirment que, depuis plus de 60 ans, des Ovnis survolent des bases militaires pour saboter les missiles nucléaires.

Lundi, lors d’une conférence de presse à Washington, sept anciens militaires de l’US Air Force et de la Royal Air Force ont affirmé que des Ovnis avaient stationné au-dessus de bases militaires.

Ces survols ont été aperçus durant les années 60, 70 et 80, mais existeraient depuis les années 40.

Présent à cette conférence, le capitaine Robert Salas, officier de lancement sur la base de Malstrom, aux Etats-Unis, en 1967, prétend notamment avoir assisté en direct à un de ces survols : « Un objet est arrivé et s’est mis à planer directement au-dessus du site. »

Il explique ainsi qu’après ce passage d’Ovni, 10 des missiles nucléaires, stockés sur la base, étaient devenus inutilisables.

Pour Salas, ce survol d’Ovni n’avait qu’un intérêt : lutter contre la course à l’armement entre les États-Unis et l’URSS lors de la Guerre Froide :

 «  Je crois que cette planète a été visitée par des êtres d’un autre monde qui, pour une raison quelconque, se sont intéressés à la course à l’armement nucléaire qui a débuté à la fin de la Seconde Guerre mondiale. »

Missiles en panne (1967)

En 1966, on note un incident en rapport avec les missiles intercontinentaux, en l’occurrence dans ce cas les  » Minuteman  » (missile balistique intercontinental (ICBM) américain à ogive nucléaire lancé depuis le sol).

Ils sont prêts à l’emploi dans les silos souterrains de béton et d’acier situés dans de grandes bases du Nord des États-Unis, le long de la frontière canadienne.

Les bases de Minot AFB (Dakota du Nord) et de Malmstrom AFB (Montana) vont être les théâtres d’événements troublants, une première fois en août 1966, puis à plusieurs reprises l’année suivante.

Il s’agit à l’origine de missiles extrêmement fiables qui ont besoin de très peu d’entretiens et qui tombent très rarement en pannes.

 

Premier cas

Le premier cas qui se déroula dans la nuit du 24 au 25 aout 1966 sur la base de Minot a été évoqué par Allen Hynek dès le 17 décembre dans un article du  » Saturday Evening Post  » soit le Cas N°9 du rapport Concon que le comité a bizarrement très peu détaillé.

Des gardes au sol signalèrent dans la nuit la présence dans le ciel d’un objet lumineux de diverses couleurs.

Lorsque le radar de la base détecte l’Ovni, il se trouve à une altitude avoisinant les 30 000 mètres. Soudain, l’objet plonge vers le sol avant de remonter.

La qualité des transmissions devient tellement mauvaise que le missile n’est plus opérationnel d’après l’équipage.

C’est alors que l’avion de ravitaillement en vol  » KC-135  » qui rôdait dans les parages est envoyé en reconnaissance. Mais ils ne détectent même pas l’objet sur leur radar.

Deux F-106, intercepteurs de hautes performances, finissent par décoller de la base de Grand Forks avant d’arriver dans la zone où ils ne captent à leur tour pas le moindre écho radar de l’Ovni.

Un témoin au sol a raconté qu’à chaque fois que les avions  F-106 passaient sur la zone, l’objet éteignait ses lumières et changeait soudain d’altitude.

Pendant ce temps, dix Minuteman étaient hors d’usage et les communications défaillantes.

Tout redevint normal qu’au moment où l’Ovni disparût totalement.

Voici ce que dit le Rapport Condon à ce sujet : « Une situation de cette sorte est difficile à évaluer, à cause du nombre de personnes impliquées et d’objets observés, et du caractère vague et inconsistant de nombreux détails »

Ils concluent à une coïncidence de circonstances banales et à une confusion avec l’étoile Capella.

Deuxième cas

Une autre apparition d’Ovni eut lieu dans les mêmes circonstances le 14 Septembre. Mais on a très peu d’indications à ce sujet.

Troisième cas

Cela se situé dans le Montana à quelques km au nord de Lewistown au début de l’année 1967.

L’histoire est racontée par un colonel aux auteurs de  » Faded Giant « .

Deux membres d’une patrouille de sécurité observent en pleine nuit un objet de grandes tailles en vol stationnaire au-dessus d’un silo, à 100 m d’eux.

Crawford alerte par téléphone le poste de commandement où l’officier de service lui répond : « On ne s’occupe pas de ces trucs là… ».

Ce refus d’affronter la situation peut paraître totalement invraisemblable, mais si l’on se penche sur ce que nous disent Salas, Klotz, Fowler et d’autres, concernant l’attitude de la hiérarchie à propos des incidents de ce genre, elle s’inscrit parfaitement dans ce qui semble avoir été une politique concertée : on ne peut rien faire contre ces choses-là, et surtout, on n’en parle pas. 

Il n’est surtout pas question que l’information s’ébruite…

Quatrième cas

Le 16 Mars 1967, Robert Salas est officier de tir sur un des sites de Malmstrom AFB où il contrôle dix silos de Minuteman.


Son adjoint dans la capsule, le lieutenant Fred Meiwald dort lorsque Salas reçoit un appel d’un garde qui lui dit qu’un objet lumineux se déplace dans le ciel et qu’il ne s’agit pas d’un avion.


Salas, septique par rapport à ce sujet, ne peut quitter son poste, mais demande quand même au gardien de le rappeler si la situation venait à évoluer.


Quelques instants plus tard, le garde, angoissé rappel Salas pour lui dire que l’Ovni est en vol stationnaire près du portail de sécurité.


Salas réveille donc Meiwald et c’est alors que des voyants rouges s’allument sur la console de surveillance et où on pouvait lire  » No Go « . Ce qui veut dire qu’un Minuteman est désactivé.

Meiwald voit ensuite plusieurs voyants s’allumer.

En quelques secondes, au moins huit missiles tombent en panne. Ce qui est très rare, voire même impossible.

Meiwald qui alerte immédiatement le poste de commandement demande l’envoi d’une équipe d’intervention.

Une fois sur les lieux ces derniers voient aussi l’objet. C’est alors que leur radio cesse d’émettre.

Pendant ce temps Meiwald et Salas qui cherchent à connaître les origines de la panne détectent un problème au niveau du système de guidage et de contrôle.

La même chose se produit sur les missiles d’un autre groupe de silos (officiers de tir le capitaine Eric Carlson et le lieutenant Walt Figel).

Il aura fallu attendre environ 24h pour que les missiles redeviennent opérationnels.
Salas et Klotz évoque ce cas dans leur ouvrage et cite d’autres témoignages comme ceux d’Arneson, Ortyl ou Morales.

Les survols de silos de missiles intercontinentaux  et de bases de bombardiers B-52 reprennent huit ans et demi plus tard dès octobre 1975.

L’Incident d’Anderson Peak (Automne 1964)

En Septembre 1964 (le 2, 3 ou 15), lors d’un lancement d’une fusée Atlas F ou D, porteuse d’une tête nucléaire factice et tirée dans le cadre du programme Nike Zeus pour la mise au point d’un missile anti missile, un Ovni en forme de soucoupe entra en action par la gauche, avant de se rapprocher de la fusée qui se déplaçait à 29 000 km/h vers sa cible située dans le Pacifique.

L’Ovni émit quatre éclairs bien distincts, dont la source semblait se situer à mi-hauteur du dôme, avant de disparaître.

Ces faits auraient été filmés par Robert Jacobs, alors officier de carrière dans l’USAF et spécialiste de la photo et du cinéma, qui appartenait au 1369e escadron de photographie aérienne, basé à Vandenberg AFB, en Californie.

L’affaire avait été révélée dans le numéro 249 du très sérieux  » Mufon UFO Journal « .

Le lendemain matin, après avoir filmé cet incident, le lieutenant Jacobs fut convoqué par son supérieur, le commandant Mansmann.

On lui fit projeter le film ainsi qu’à d’autres personnes, et on lui suggéra de ne jamais rien raconter.

A noter que c’est lors de la projection que Jacobs se rendit compte de l’incident, car durant le tournage il était trop occupé avec son équipe à certaines manœures.

Il précise de plus qu’en 1964, il n’existait à sa connaissance aucun appareillage permettant de pointer un rayon laser sur une fusée se déplaçant à 29000 km/h.

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